SOUS DE FAUX AIRS DE PROSE...
Sous de faux airs de prose ou de vers bien candides,
Vous allumez des feux pleins de haine et de fiel.
Oh, vous ne prônez pas, le doigt fixant le ciel,
Vous prenez tôt la fuite, hypocrites, perfides.
Comment imaginer par ces flaques sordides,
Comme un piège entrouvert, ce rêve artificiel,
Le poète y cueillir la fleur au goût de miel
Pour après s’étrangler dans des venins acides ?
Quels maux, quelle infamie abonde au cœur des gens
Pour produire à loisirs de telles représailles
Et tendre à démolir les efforts obligeants ?
Je ne t’écoute pas, tu parles dans le vent !
Et j’appelle à chacun de discerner sans failles
Les trames de ton cœur pour se garder vivant !
octobre 2006.
Photo Gregory Crewdon