Ô MAURES...

Publié le par Emmanuel RASTOUIL


Ô Maures, doux visage, éclatante toison,
C’est au creux de tes flancs que glissent tes artères
Où cheminent les porcs, de drailles salutaires
En sentiers sinueux. Le pin est ton blason.

J’aime ta crête au fil, dentelle à l’horizon
Se mariant au ciel, dissipant les mystères,
Ton rocher scintillant force les caractères
Trempés de serpentine et mikas à foison.

Tu vis dans cet écrin où des promesses folles
Hantent le promeneur et le chasseur fervent
Qui s’arrête au soleil pour traquer les girolles.

Tu mets un habit neuf quand le printemps s’éveille,
Sur ton ventre meurtri par les feux et le vent,
Tu camoufles la mort et redeviens merveille.


novembre 2005

Publié dans Sonnet

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