CHAQUE SOIR, JE M'ENDORS...
Chaque soir, je m'endors en rêvant que je joue
Une chanson nouvelle, un air mélodieux
Qui m'emporte si haut que mon voeu le plus pieux
Se réalise enfin, quand ma raison déjoue.
La scène que chaque soir mon esprit rejoue
Se passe au paradis. Le soleil radieux
D'une verte contrée aux contours gracieux
Inonde les blés murs qui flânent sur ta joue.
Plus besoin de trembler ; tout mal a disparu.
Je saisis tes doigts longs d'un élan malhabile
Et les porte à ma bouche en désir incongru.
Puis, je couvre ton corps de fleurs et de baisers.
Un papillon volette... Un soubresaut fébrile
Le rabat vers tes yeux inquiets puis amusés...
janvier 2006