OH, LES APRES-MIDI...

Publié le par Emmanuel RASTOUIL

Oh, les après-midi, calfeutrés dans ta chambre,
Ils comptaient plus pour moi que tout autre moment
Nous étions bien naïfs et je ne sais comment
Nos jeux sont devenus si stupides. J’en tremble…

Tu sais bien d’où tu viens et tu pars en septembre
Tu connais ta maison, pas moi. Tu crois vraiment
Que je suis malade et c’est un grand châtiment
Car je suis le moins apte au bonheur il me semble.

Pourtant je ne crois pas que ton cœur ait un jour
Aimé (tu n’aimes pas, tu mens et puis tu triches).
Mon rêve innocent m’a rendu rebelle et sourd.

Nous avons tous les deux assez perdu de temps,
Il me faut t’oublier, mettre le feu aux friches
De mon cœur, et pleurer. Cà va durer longtemps…


avril 2006

Tableau Sheila Hodgkinson

Publié dans Sonnet

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