Jardin 3/9
Ton corps s’est allongé dans ce divin jardin,
Là où tout commença… Les prémices du monde
Ont mis leur souvenir en détail anodin
Sur le creux de ta hanche admirablement ronde.
Il s’en faudrait de peu pour que l’on te confonde
Avec la grâce même, Eve à peine éveillée !
Tout me trouble, et pourtant, mon âme émerveillée
Se refuse à saisir l’amour qui vagabonde…