Jardin 3/9

Publié le par Emmanuel RASTOUIL

Ton corps s’est allongé dans ce divin jardin,

Là où tout commença… Les prémices du monde

Ont mis leur souvenir en détail anodin

Sur le creux de ta hanche admirablement ronde.

Il s’en faudrait de peu pour que l’on te confonde

Avec la grâce même, Eve à peine éveillée !

Tout me trouble, et pourtant, mon âme émerveillée

Se refuse à saisir l’amour qui vagabonde…



Publié dans huitain

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